Les cotations en canyon

Les canyons français et européens ont aujourd’hui un système de cotation et des topographies qui permettent de mieux connaitre les difficultés à anticiper et de savoir.

Le Canyoning… Qu’est ce que c’est ?

Le canyoning consiste à descendre des cours d’eau encaissés qui ont formés des gorges suite à des milliers voire des millions d’années d’érosion. C’est un sport sans compétition, une véritable activité physique de pleine nature. Equipés d’une combinaison néoprène, d’un baudrier et d’un casque, vous évoluerez en marchant, en nageant et franchirez les obstacles rencontrés à l’aide de cordes. Mais parfois la nature fait bien les choses et vous laissera effectuer des toboggans dans les cascades ou des sauts plus ou moins hauts dans des vasques larges et profondes. Suivant la nature de la roche et l’histoire géologique du massif, l’eau sculpte son chemin différemment. L’environnement, animal tout comme végétal, forme en ces lieux des biotopes uniques préservés (et à préserver).

Petit historique

Les premières explorations réellement connues de canyons ont eu lieu au début des années 1900 mais il a fallu attendre la fin du siècle pour voir le canyoning devenir un sport à part entière, avec sa propre identité. Longtemps encadré par des guides de hautes montagnes, des moniteurs d’escalade ou moniteurs de spéléologie pas toujours passionnés de l’activité, le canyoning a enfin son diplôme d’état spécifique depuis 2010. De nos jours, la majorité des canyons français sont aménagés et grâce à l’évolution spécifique de l’équipement personnel ainsi que des techniques de cordes utilisées, nous pouvons descendre les canyons avec plus de confort et de sécurité.

l’envergure du canyon. Chaque massif de canyon est propice à la pratique plus ou moins longtemps dans l’année, les niveaux d’eaux ne laissant parfois que de rares occasions aux canyoneurs pour passer.

3 critères sont pris en compte dans les cotations :

La verticalité (V): plus la taille des cascades augmente, plus la

cotation est importante.

L’eau (A): plus le débit d’eau est important, plus la descente est

technique et risquée

L’engagement (E): Certains canyons sont assez ouverts avec de

nombreuses échappatoires mais d’autres sont de véritables encaissements plus ou moins longs où la seule sortie possible est la fin du canyon. Cette cotation est en général écrite en chiffre romain.

Exemple : Les Acles dans la vallée de la Clarée, à proximité de Briançon est coté V3/A3/II. Les plus grandes cascades sont d’une vingtaine de mètres, le débit d’eau raisonnable permettant la descente est relativement important (variable en fonction des périodes et de la météo), et l’engagement du à l’encaissement reste limité.

Les cotations sont sur une échelle de 1 à 7 même si celle-ci reste ouverte.